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Une baisse d’impôt
n’est pas forcément
synonyme de baisse
de recettes fiscales.

La nouvelle étude fiscale
de la CCIG démontre
qu’une baisse d’impôt
engendre à terme des
recettes fiscales
supplémentaires.

Une fiscalité attractive
encourage l’audace économique

Depuis la publication de sa première étude fiscale en 1991, la CCIG a constaté que Genève se classe constamment sur le podium des cantons les plus dépensiers, les plus gourmands en impôts et les plus endettés de Suisse. Genève est donc le canton de tous les excès, comme le démontre une nouvelle fois cette 9e étude fiscale réalisée en été 2022 sous le titre « Finances publiques et fiscalité : comment éviter la faillite de Genève ? ».

Une fiscalité attractive encourage l’audace économique ; en effet, avec davantage de ressources financières disponibles, les entreprises investissent et créent de l’emploi. Alors que Genève est déjà le canton de Suisse le plus gourmand en impôts, il est essentiel de maintenir une certaine attractivité fiscale dans le but d’offrir de meilleures conditions tant aux entreprises qu'aux particuliers.

La fiscalité fait régulièrement l’objet de projets la modifiant. En outre, plus un canton jouit de finances publiques saines, plus sa marge de manœuvre est grande pour piloter son avenir. Or, à Genève, cette marge de manœuvre est faible, comme le démontre cette 9e étude fiscale, à l’instar de toutes les précédentes, depuis 1991.

Pourtant, Genève affiche les recettes fiscales par habitant les plus élevées de Suisse et le potentiel fiscal le plus exploité. Le problème ne vient donc pas d’un manque de ressources, mais d’une crise des dépenses, doublée d’un endettement élevé. Faits nouveaux, la recapitalisation massive de la Caisse de pension de l’Etat de Genève (CPEG), votée en 2019, ainsi que les dépenses extraordinaires liées à la crise du Covid-19 grèveront durablement encore cette dette.

Par ailleurs, des réformes fiscales telle que la réforme fiscale et financement de l’AVS (RFFA) votée en 2019 – qui a engendré une baisse d’impôt pour une partie des entreprises – sont absolument nécessaires pour rendre Genève plus attirante. Il semblerait d’ailleurs, que, malgré la crise du Covid-19, les pertes statiques de la RFFA aient été absorbées beaucoup plus rapidement que prévu et que les effets dynamiques de la réforme se font déjà ressentir positivement sur les finances publiques.

Une baisse d’impôt n’est pas forcément synonyme de baisse de recettes fiscales. Cette étude démontre que celle-ci engendre à terme des recettes fiscales supplémentaires.